Accéder au contenu principal

Actualités

Apprendre à partager grâce au sport adapté

Le 15 novembre 2018 une journée de formation sur le thème du handicap était proposée aux volontaires en service civique dans le cadre des formations civiques et citoyennes organisées par la Ligue 13. Cette journée était aussi l’occasion de rencontrer d’autres volontaires et de discuter de nos missions respectives.

Moi-même volontaire en service civique à la ligue, j’ai participé à cette journée de formation sur le thème du handicap. La formation s’est déroulée en deux étapes, tout d’abord la théorie, puis une partie plus pratique où nous devions faire appel à notre créativité. 

Le matin, après avec pris le café tous ensemble, on attaque la partie théorique. Le formateur, agent de développement à l’Usep 13, nous apporte quelques connaissances générales. Puis on s’interroge sur ce que signifie « être en situation de handicap ». Nous prenons connaissance des différents types de handicaps : mental, auditif, visuel, moteur, psychique. Et à partir de ces connaissances nous réfléchissons aux notions d’adaptabilité et d’inclusion. A cette fin on applique le principe du « remue-méninge » :  Par petits groupes on débat et on argumente pour se mettre d’accord sur des définitions qui nous semblent le mieux convenir, puis on change de groupe et on tente d’améliorer les avis des autres etc. jusqu’à ce que l’on arrive à une version finale qu’on peut alors partager.  

Après ces discussions sur l’adaptation, l’idée qui revient le plus est que, même si les connaissances de la situation et du handicap permettent d’adapter plus facilement une activité, il est important de se rappeler qu’un handicap ne définit pas la personne en situation de handicap. S’adapter c’est non seulement prendre en compte la situation et les difficultés spécifiques de la personne, mais surtout sa personnalité, ses objectifs et sa motivation.
Le formateur nous montre des exemples d’adaptation dans le cadre d’activités sportives et nous découvrons des disciplines moins connues, comme le Torball par exemple. Ce sport se pratique les yeux bandés et ainsi met dans les mêmes conditions les personnes aveugles, malvoyantes ou valides.

L’après-midi, place à la pratique ! Par groupe de quatre ou cinq volontaires, on invente une activité sportive ou un jeu adapté pour un public en situation de handicap et/ou un public valide. On prend ensuite le temps de pratiquer toutes les activités pour les essayer et les améliorer. On s’amuse tous ensemble et il ne reste plus qu’à essayer ces jeux avec un public ! Justement ils seront proposés par l’USEP 13 à des groupes scolaires en février dans le cadre du « festival des pratiques partagées » durant la semaine paralympique.

  • P
  • P
  • P
  • P
  • P
  • P
  • P
  • P
  • P
  • P
  • P
  • P
  • P
  • P
  • P
  • P