Vacances
Retour des Colos apprenantes au Centre Social St-Joseph Fontainieu
Il y avait foule vendredi 22 juillet 2022 au Centre Social Saint-Joseph Fontainieu. Ce soir-là, on fête le retour d’un groupe parti en colo apprenante au Chalet Sainte Victoire, à la Montagne.
A cette occasion, le maire de Marseille, Benoît Payan, s’est déplacé pour accueillir les enfants et adolescents qui descendaient du car. Ils venaient de passer cinq jours à pratiquer des activités de pleine nature dans le cadre des « colos apprenantes ». Grâce à ce dispositif, soutenus par l’Etat et la municipalité marseillaise, plus de 600 petits Marseillais vont bénéficier, cet été, de vacances avec la Ligue de l’enseignement - Fédération des Bouches-du-Rhône. Chaque semaine plus d’une centaine d’enfants marseillais ont ainsi l’opportunité de séjourner au sein des deux colos encadrées par La Ligue de l’enseignement - Fédération des Bouches-du-Rhône. L’une au Sauze au Chalet Sainte Victoire, l’autre à Aix-en-Provence ou Istres avec le Z5 football club.
Sur le parking du Centre Social, où le car est venu se garer tranquillement, les jeunes étaient attendus par leurs familles accompagnées des différentes équipes de la Ligue. Un buffet généreux a été installé avec des mets délicieux préparés par les mères de famille et l’équipe de bénévoles du centre social. Un à un, ils descendent du car au pied du quel le maire de la cité phocéenne tient à les saluer et à les accueillir chaleureusement à leur retour au « bercail ». En retrait, les proches attendent patiemment avant de les étreindre. On lit de nombreux sourire sur les visages. Les enfants ont les yeux qui pétillent et mille choses à raconter, les parents sont heureux de les écouter. Puis, lentement tout ce petit monde se dirige vers les tables dressées pour se sustenter et recharger les batteries après 3 heures de route entre Le Sauze et Marseille.
On rit, on mange, on se raconte les vacances, on prend des nouvelles des uns et des autres. La délégation municipale, avec à sa tête le maire de la ville, prend tout son temps pour parler avec les enfants, les parents et connaître un peu plus les habitants du quartier qui fréquentent habituellement le Centre Social Saint-Joseph Fontainieu.
Dans cette foule anonyme, on rencontre certaines mères, vivant pour la plupart d’entre elles dans un foyer monoparental. Elles sont venues accueillir leur enfant qui a séjourné au Sauze. On échange autour de ce séjour un peu particulier : la « colo apprenante ». Claire, mère de Rudy, 8 ans, du centre-ville de Marseille, a bien saisi le but pédagogique d’un tel séjour : « La montagne, la faune, la flore, tout ce qui gravite autour, la curiosité. Je suis ravie ! ». Elle ajoute, comme les autres mamans rencontrées, que l’inscription de leur enfant à cette colo « était une manière pour moi de me dégager du temps tranquille. C’est salutaire pour tous les deux de se détacher un peu ».
Pour Camille, la maman de César, 7 ans, les colos apprenantes « répondaient sur le papier à toutes les attentes que j’avais : faire des activités, être en collectivité et le ramener à la réalité de l’enseignement de temps en temps. Qu’il ne soit pas trop connecté ! ». D’ailleurs en août, César va refaire une autre « colo apprenante » avec La Ligue13 et cette fois-ci ça va se passer à Aix-en-Provence avec comme thématique principal : le foot.
Lydia, elle, est venue récupérer sa fille Siam. Elle a pu participer à cette colo grâce au Centre Social-la Maison Pour Tous Kléber, dans le 3e arrondissement de Marseille. Sa maman raconte qu’elle voulait permettre à sa fille de passer les vacances d’été ailleurs qu’au quartier, « à faire toujours la même chose ». Sans encore avoir eu le temps de « débriefer » avec sa fille du déroulement du séjour au Sauze, Lydia présume que « ça devait être au top ! » car ajoute-elle, sourire aux lèvres, Siam « n’était pas pressée » de lui parler quand elle était là-bas.
Des retours très positifs de la part des enfants et des parents qui montrent combien des séjours en pleine nature avec des activités ludiques peuvent être enrichissants.
Article de David HACCOUN
Reporter pour le service communication