Héloïse Scolaro, volontaire en service civique « Briser les barrières et les préjugés liés au handicap »
A 22 ans, Héloïse est une jeune fille engagée. Passionnée par la psychologie qu’elle a étudiée en licence à l’université d’Aix-Marseille, elle a choisi de devenir volontaire en service civique au centre social La Corderie. Sa mission : accompagner les enfants en situation de handicap. Un rôle primordial pour notre structure dont le projet est de faciliter l’inclusion des enfants aux besoins spécifiques et leur permettre de participer à des activités de loisirs, au même titre que les autres enfants.
• En quoi consiste ta mission de service civique et pourquoi as-tu décidé de t’engager dans cette voie ?
J’ai choisi d’entreprendre ce service civique pour bénéficier d’une expérience sur le terrain. Ma mission est profondément enrichissante : elle consiste principalement à soutenir des enfants en situation de handicap, favoriser leur inclusion et stimuler leur développement à travers diverses animations dans un esprit de normalisation et de socialisation.
• Comment s’est déroulée ton intégration dans l’équipe ?
Mon intégration s'est très bien passée. J'ai été chaleureusement accueillie par une équipe bienveillante et soutenante, ce qui a grandement facilité mon adaptation et mon engagement dans ma mission.
• Quels sont les différents types de handicaps auxquels tu es confrontée au centre de loisirs ?
Au sein du centre, je suis confrontée à divers types de handicaps : l'autisme, les troubles de l’attention avec hyperactivité (TDAH), la trisomie et divers troubles du comportement. Cette diversité requiert une adaptabilité constante et une approche personnalisée pour chaque enfant. Mais leur inclusion dans le centre de loisirs est essentielle pour briser les barrières et les préjugés liés au handicap, promouvoir l'égalité des chances et permettre à tous les enfants de se développer et de s'épanouir dans un environnement stimulant et inclusif.
• Quels outils, méthodes peuvent être mis en œuvre pour faciliter cette inclusion ?
Il est essentiel d'adopter une approche globale et bienveillante. Ceci implique, par exemple, d’adapter les activités pour qu'elles soient accessibles à tous, garantissant ainsi que chaque enfant puisse y participer pleinement. Cela peut passer par la simplification des règles, ajuster les objectifs de l'activité pour qu'ils soient atteignables par tous, utiliser des jouets comme renforçateurs positifs ou encore intégrer des supports visuels… De plus, une sensibilisation et des recommandations auprès des enfants sans handicap se fait à chaque début de vacances, lors des jeux de présentation. En organisant ces jeux, on peut promouvoir l'empathie, l'acceptation et l’entraide. En fonction du degré d’autonomie de l’enfant, il peut y avoir besoin d’un accompagnateur dédié, ou plus simplement d’une attention particulière de la part de l’équipe d’animation. La collaboration étroite avec les parents des enfants en situation de handicap est importante car ils offrent des informations précieuses pouvant aider à personnaliser l’accompagnement et à mieux répondre aux besoins de leur enfant.
• Quels sont tes projets après ta mission de service civique ?
Je voudrais poursuivre vers un master en psychologie du développement. Mon ambition est de devenir psychologue, avec une approche holistique du traitement des patients, intégrant à la fois les dimensions corporelles et psychiques.