Le Tour de France Républicain fête en 2018 ses 5 ans ! Retrouvez des témoignages des jeunes partis sur les chemins de la citoyenneté… Que sont-ils devenus ? Quels souvenirs gardent-ils de cette expérience ? Qu’est-ce que ce séjour citoyen a changé pour eux ? Voici leurs témoignages...

Mehdi BENYAHIA, 17 ans, Tour de France 2015

Mehdi a été profondément marqué par le Tour de France : cette expérience lui a donné envie de s’engager. Aujourd’hui, il est notamment bénévole au sein du Parlement européen des jeunes.

Le souvenir qui m’a le plus marqué, c’est au Parlement européen : j’ai adoré. J’ai trouvé ce lieu impressionnant : il s’y passe tellement de choses importantes !
Je pense que cette expérience m’a apporté beaucoup de maturité. Je rentrais au lycée juste après et j’appréhendais cette transition, j’avais peur de ne pas avoir beaucoup d’amis. Ce séjour m’a permis de grandir, c’est une vraie étape dans ma vie.

Par la suite, j’ai été sélectionné pour le programme « Les jeunes ambassadeurs ». Il permet à des jeunes de France de découvrir les systèmes associatifs, institutionnels et académiques américains. Les Etats Unis, ça a été le choc, un moment très important de ma vie. Les Américains que j’ai rencontrés étaient très accueillants, chaleureux. On a notamment visité un centre qui accueille des personnes démunies.
Ils ont raconté leur vie, certains vivaient dans la rue. C’est le moment dont je me souviendrai le plus. C’était super fort.

Je ne pouvais pas finir sur cette expérience et ne rien faire après : il fallait que je continue à être dans l’action. Je me suis donc investi au sein du Parlement européen des jeunes et j’y suis entré officiellement en tant que chargé de communication.

Si je ne n’avais pas fait le Tour de France, je ne serai jamais entré dans la vie associative. Le Tour de France, ça a vraiment été le début de quelque chose. Je n’étais pas du tout attiré par les associations avant. Je me disais : pourquoi je m’engagerais ? Je me suis rendu compte que si tout le monde réfléchissait comme moi, il n’y aurait personne pour faire bouger les choses. Quand tu es actif, on a besoin de toi, tu as un objectif. Avant je ne sortais pas de chez moi, j’étais très timide. Maintenant, avec le Parlement européen des jeunes, j’ai des réunions, on organise des événements. Entrer dans la vie associative a vraiment développé ma sociabilité. Je n’ai plus peur de parler aux gens.
Mon rêve, c’est d’ouvrir un centre vétérinaire associatif dans lequel les soins vétérinaires urgents et importants pourraient être proposés à des prix accessibles afin d’éviter à certaines familles d’avoir à faire un choix entre soigner son animal ou non.

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